C'est en 1982, alors qu'il est promu évêque d'Evreux que Jacques Gaillot milite pour « une Eglise à visage humain, plus tolérante, moins frileuse et sans tabou. ». Monseigneur Gaillot prêche en faveur du pluralisme confessionnel, des sans papiers, des homosexuels “aimés de Dieu”, du mariage des prêtres, de l'ordination des femmes, de la sexualité en tant qu'“élément vital de la relation humaine”… il prend aussi position contre l'arme nucléaire, la peine de mort ou le commerce des armes et « la politique des états qui s'obstine à soutenir des gouvernements peu respectueux des droits de l'homme ».