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Revue

H 0 La prostitution : une violence sans nom, tome 2

Prostitution et société

01/04/2010

33 p.

RE PRO

3535

Mots cles : PROSTITUTION / SOCIETE / VIOLENCE

Au sommaire de ce numéro :
Partie 2 : Du déni à la dénonciation, la longue marche
Chapitre 1 : Violence prostitutionnelle, un déni individuel, social et politique
Des arguments ont toujours été avancés pour déresponsabiliser les auteurs de violences et justifier leurs crimes : frustration sexuelle, moment de folie ou élan de passion, emprise de l’alcool… le report de la responsabilité a longtemps pesé sur la victime (provocante, menteuse...). Il en est de même de la prostitution. La société a pris soin de la légitimer, de construire l’idée de son utilité sociale en faisant peser la culpabilité sur la personne prostituée, elle-même souvent conduite à minimiser les violences qu’elle subit.
•Des personnes sans paroles / Parole impossible / Parole confisquée
•Le déni au plan personnel / La minimisation / L’agresseur disculpé
•Le déni au plan social et politique / Nouvelles armes politiques de légitimation / Des violences rebaptisées "compétences" / Un nouveau concept, la "victimisation" / Un déni orchestré par les médias / La chasse aux "victimistes" féministes / Un alibi, les "femmes clientes"
•Le déni de l’histoire
•Le déni de la traite
•Les processus communs aux dénis des violences / Les masques idéologiques / Langage libéral, "choix individuel", le fait de "nature", culpabilisation et déshumanisation
Chapitre 2 : la dénonciation des violences
Étape par étape, au moyen de campagnes publiques, les féministes ont rendu visibles et dénoncé le viol, les violences conjugales, l’inceste, le harcèlement sexuel. Elles ont revendiqué le droit pour les femmes à disposer de leur corps, imposé l’idée que « le privé est politique ». La séculaire présomption d’innocence en faveur de l’homme a fait place à l’engagement de sa responsabilité. Reste à engager une politique équivalente sur la prostitution.
•L’évolution juridique de la notion de violence / viol : de la complaisance à la criminalisation
•Un chemin pour libérer la parole / Femmes fières, femmes debout / Entretien avec Viviane Monnier
Chapitre 3 : le temps d’agir
Face au constat de la violence inhérente au milieu prostitutionnel, l’idée commune veut qu’il suffise d’ouvrir des établissements où sécurité, droits - tout ce que la logique carcérale des bordels a toujours refusé au personnes prostituées - seraient garantis. Contre cette légitimation de fait, qui n’aboutirait qu’à cacher la violence, à enrichir les réseaux et promouvoir la demande des prostitueurs, nous appelons à une politique à même d’abolir le système de domination que constitue la prostitution.
•NON à la dépénalisation du proxénétisme / L’échec des "légalisations" / Une violence ne s’aménage pas
•OUI à une véritable politique abolitionniste / Au plan social et politique / Accueillir et accompagner les personnes / Faire des liens entre les violences, une urgence ! / Former les acteurs sociaux / Miser sur l’éducation et la prévention / Faire évoluer les lois / Une action réparatrice, des moyens pour se reconstruire
Conclusion : Une piste encourageante et sans précédent. Les hommes qui disent non à la prostitution
Les adresses utiles : 25 associations membres du Collectif Grande cause nationale 2010 contre les violences faites aux femmes.

Niveau d'autorisation : 0

Volume : 2

N° revue : 169


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Nbre d'exemplaires : 1
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