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Ouvrage

H 0 J'arrête la pilule

DEBUSQUAT, Sabrina

Les Liens qui Libèrent

2017

304 p.

E 5 DEB

19,5 euros

4732

Mots cles : CONTRACEPTION / CONTRACEPTION HORMONALE / OPPOSITION A LA CONTRACEPTION / ENQUETE / METHODE NATURELLE / FRANCE / HORMONE / SANTE / FEMME

L'auteure nous propose un livre enquête et à charge contre la pilule contraceptive.
Elle présente dans cet ouvrage une analyse comparative des différents moyens de contraception actuellement disponibles et donne égalemment des conseils pour l'arrêt de la pilule.

Niveau d'autorisation : 0


Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
Cote Code barre Commentaire
1 E 5 DEB [non empruntable]

Commentaires :

Livre à charge contre la pilule

ADM_PREVOST Valérie (Madame) le 22 décembre 2017 à 10:33:52

Le livre de Sabrina Debusquat est le reflet d'une époque, d'un mouvement, d'un retour au "naturel". On peut saluer le fait que l'auteure interroge et critique la pilule, son histoire, son utilisation. On peut également saluer le fait qu'elle donne la parole à ces femmes dont l'inquiétude grandit vis-à-vis des hormones contenues dans un certains nombres de contraceptifs.
Toutefois il est important de prendre le recul nécessaire lors de la lecture de ce livre. Ne dit-on pas que toutes les méthodes de contraception ont leurs avantages et leurs inconvénients, et que la meilleure est celle que l'on choisit !?
Et bien l'auteure est bien loin de cette recommandation notamment lorsqu'elle compare la pilule à une drogue dont certaines ne peuvent se passer (p. 174). Des propos parfois très personnels et orientés.
Martin Winkler qui devait préfacer le livre s'est finalement désengagé du projet "Sabrina Debusquat m'a demandé de relire et de préfacer son livre -J'arrête la pilule-
Après avoir lu le manuscrit, j'ai décliné la proposition de le préfacer et demandé expressément et fermement à l'auteure et à son éditeur que mon nom ne soit pas associé à la promotion du livre. Les raisons sont simples : je ne suis pas d'accord avec sa position ("La pilule, c'est le mal") ni avec son attitude, qui tend essentiellement à mettre toutes les contraceptions hormonales dans le même panier et à disqualifier ou inquiéter les femmes qui les utilisent. Et encore moins avec ses raccourcis (qui font fi de la réalité scientifique)."
Libre à chacune, chacun de se faire son opinion !

Bien documenté !

PERRIN Pascale (Madame) le 13 novembre 2017 à 14:41:42

J'ai lu le livre "J'arrête la pilule" de Sabrina Debusquat ed : Les Liens qui Libèrent.

Je l'ai trouvé bien documenté, les sources sont communiquées. Cela questionne sur les questions de "choix éclairés" et notamment sur les informations que l'on transmet, ou pas... notamment sur les effets indésirables. De quoi alimenter notre débat en CA....

Merci aux équipes de transférer aux médecins, je n'ai pas toutes les adresses.

Pascale

EXTRAITS SÉLECTIONNÉS

Le rôle de la pilule dans la révolution sexuelle et la baisse de la natalité

P 96 Leridon Henri démographe « La pratique de la contraception a commencé à se répandre à travers l'ensemble de la population au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et son efficacité a atteint un tel niveau depuis une centaine d'année qu'aucune des générations nés après 1870 n'a eu plus de 2,7 enfants par femme...dans l'intimité des foyers, sans campagnes extérieures ni incitation de quiconque. » P96




P 99 Selon l'historienne Hera Cook, « pour cette génération de femmes célibataires, la pilule signifiait que certains hommes pensaient qu'elles ne pouvaient pas dire non. Ces femmes avaient été élevé à accepter les besoins des autres et à ne pas faire de bruit. En gagnant la possibilité de dire oui, ces jeunes femmes ont perdu le droit de dire non. »




La pilule est elle dangereuse ?

« dépression chronique, migraines insupportables,

«P106 En 2005, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) reconnaît la pilule ∏stroprogestative comme produit cancérigène de première catégorie pour les seins, le col de l'utérus, le foie et les voies biliaires. Les risques reviennent à la normale dix ans après l'arrêt et sont plus élevés chez les femmes de moins de 35 ans ayant commencé à prendre la pilule avant vingt ans et l'ayant pris plus de 10 ans. »

P 109 « Responsable de 12 % des décès féminins, c'est le cancer (du sein) le plus meurtrier au monde chez les femmes âgée de 20 à 59 ans. »... »les facteurs sont multiples mais le rôle des hormones paraît essentiel. (Kuttenn F., sein et hormones 1/1/2002)




P 115 Chaque jour dans l'hexagone 7 femmes se retrouvent à l'hôpital à cause de leur pilule estroprogestative, 1,6 en meurt chaque mois.Elles sont victime d'un accident thrombo-embolique veineux ;




P133 Les estrogènes et la progestérone synthétique génère des carences chroniques en vitamine B1,2,3,6 et 12, en magnésium, zinc, sélénium, tyrosine et Q10.




P135 Les femmes sous pilules estroprogestatives ont en effet 30 à 40 % moins de vitamine C que les femmes qui ne l'utilisent pas.

P135 Deux maladies très pénibles des organes génitaux, qui étaient très rares avant l'arrivée de la pilule, sont de plus en plus répandues : le syndrome des ovaires polykystiques et l'endométriose.




P 167/168 résultat de l'enquête menée dans le cadre de la réalisation de ce livre : 2 questions Pourquoi de plus en plus de femmes arrêtent elles la pilule ?

Les effets secondaires : 70 % des femmes déclarent en avoir souffert, le premier 70 % la baisse du désir sexuel (la pilule comme castrateur chimique, développé plus avant dans le livre)




P190 ...les discours tenus sur la contraception hormonale par les experts ne sont que la conséquence d'une formidable propagande commerciale. Les médecins reçoivent la visite de représentants de laboratoire en n'étant pas dupe qu'il s'agit d'une information publicitaire ; D'après notre sondage, après les médecins, ce sont les amis qui culpabilisent le plus les femmes qui arrêtent la pilule.


Dans la conclusion : « Bien que de nombreuses féministes refusent de l'entendre, cette remise en question est avant tout opéré par les femmes elles-mêmes. En arrêtant la pilule, en mettant fin au tabou des règles ou en dénonçant le sexisme ordinaire et les violences gynécologiques, une nouvelle génération de femmes nous bouscule avec un féminisme sans concession.




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