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Ouvrage

H 1 J'ai avorté et je vais bien, merci

Plus de 200 000 femmes avortent chaque année en France et une femme sur deux aura recours à l'IVG au moins une fois dans sa vie. Cet acte, pratiqué sous contrôle médical, est des plus simples. Pourtant, le parcours des femmes qui avortent l'est moins. Le droit à l'IVG est doublement menacé : en pratique, par la casse méthodique du service public hospitalier, et dans les discours dominants qui présentent l'avortement comme un drame. un traumatisme systématique. Ces discours culpabilisateurs sont autant de discours anti IVG qui avancent masqués. J'ai avorté, et je vais bien merci prend à contre pied cette vision de l'avortement. En mettant en avant des témoignages positifs et résolument décomplexés, il s'agit là de réaffirmer que l'IVG n'est pas une session de rattrapage pour mauvais élèves avec justificatifs et excuses à fournir. C'est un droit, c'est une solution, et c'est un choix qui doit être respecté. Il s'agit de clamer haut et fort que les femmes qui avortent ne sont ni des idiotes, ni des inconséquentes et n'ont pas à se sentir coupables, honteuses ou forcément malheureuses. Il s'agit enfin de revendiquer le droit d'avorter la tête haute, parce que défendre le droit à l'avortement ne doit pas se limiter à quémander des miettes de tolérance ou un allongement de la corde autour du piquet.

Niveau d'autorisation : 0

Bibliographie : Oui

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