" Ce mémoire traite essentiellement de la contraception masculine, de son occultation dans la société en général, dans les pratiques des personnels médicaux et des acteurs agissant dans le domaine de la santé sexuelle. Cet écrit montre qu’il existe un déséquilibre dans le partage des responsabilités contraceptives entre les femmes et les hommes.
Les femmes ont bénéficié des progrès scientifiques avec un panel plus large de contraceptifs mis à leur disposition. Elles sont aussi les cibles des messages de prévention concernant la contraception. Tout cela contribue à ce que dans la conscience collective, la contraception soit perçue comme une prérogative féminine.
Cependant, il existe des moyens de contraception pour les hommes et si l’on investissait dans le domaine de la recherche scientifique, les moyens proposés pourraient être développés et améliorés, permettant ainsi de proposer des choix contraceptifs variés et adaptés aux besoins de chacun. Mais ils sont peu plébiscités et peu promus. Par conséquent, les moyens de contraception existants sont donc peu utilisés par les hommes. Les freins sont multiples et ne favorisent pas le partage de la responsabilité contraceptive entre les femmes et les hommes.
Néanmoins, il existe aussi des leviers ainsi que des actions à mener qui permettraient de promouvoir la contraception masculine dans une perspective d’égalité entre les femmes et les hommes (comme par exemple travailler sur les représentations autour de la contraception masculine, sur les rapports sociaux de genre ou sur la communication). "

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