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Documents  Seuil | enregistrements trouvés : 3

     

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V

- 336 p.
Cote : G 6 TAM

"Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d’Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de « réserve » par les traités de civilité et au silence ou à la « feinte résistance » par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n’auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire « non ». On aurait pu croire l’affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l’industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d’interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l’expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l’oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures dissidentes des siècles anciens, du Petit Chaperon rouge à Bérénice, elle vivifie le discours féministe et trouve chez Marilyn Monroe le secret d’Hélène de Troie. Elle révèle ainsi, non sans un brin d’irrévérence, un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires."
"Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d’Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de « réserve » par les traités de civilité et au silence ou à la « feinte résistance » par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n’auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire « non ». On aurait pu croire l’affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur ...

CONSENTEMENT ; FEMINISME ; LITTERATURE ; HISTOIRE ; VIOL ; CONDITION FEMININE ; PATRIARCAT

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V

- 162 p.
Cote : F 4 ILL

" Recours à la chirurgie esthétique, apparition de coaches en séduction, développement du marché du sex-toy et du roman érotique... De plus en plus, le sexe est une ressource en vue de gains. Mais il y a davantage : au-delà de la marchandisation des corps, la liberté sexuelle augmente la valeur économique des individus. Nombreux sont ceux qui se servent du sexe pour se valoriser, c'est-à-dire augmenter leur valeur sur le marché du travail.
Les états psychologiques, dispositions émotionnelles et autres expériences sexuelles contribuent à l'employabilité des personnes, ainsi qu'à leurs succès professionnels. Non seulement notre sexualité concourt à la reproduction du capitalisme, mais le néolibéralisme a étendu son pouvoir à notre sphère la plus intime. Un essai-phare entre sociologie, science politique et philosophie, pour une approche critique de la sexualité - et du capitalisme.
Dana Kaplan est docteure de l'Université hébraïque de Jérusalem. Sociologue de la culture, elle travaille sur les sexualités hétéro et LGBTQ en lien avec la classe sociale et les processus de subjectivation. Sociologue, directrice d'études à l'EHESS, Eva Illouz travaille sur la marchandisation des émotions et l'impact du capitalisme sur nos affects. "
" Recours à la chirurgie esthétique, apparition de coaches en séduction, développement du marché du sex-toy et du roman érotique... De plus en plus, le sexe est une ressource en vue de gains. Mais il y a davantage : au-delà de la marchandisation des corps, la liberté sexuelle augmente la valeur économique des individus. Nombreux sont ceux qui se servent du sexe pour se valoriser, c'est-à-dire augmenter leur valeur sur le marché du travail.
Les ...

SEXE ; SEXUALITE ; SEDUCTION ; DESIR ; SOCIOLOGIE ; CAPITALISME

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V

- 114 p.
Cote : B 5 ELK

"En ces temps de crise et d'instabilité du couple, comment peut-on plaider pour une "stratégie du pire" ? C'est que le pire, en l'occurrence, peut avoir son utilité. La vie de bien des couples est ponctuée par des conflits répétés, mais si on les observe de près, on s'aperçoit qu'ils ont aussi une fonction : ils permettent aux deux partenaires de mieux coexister avec des croyances profondes qui les habitent, et dont ils n'arrivent pas à se débarrasser : être persuadé au fond de soi-même qu'on s'efforce d'aimer mais qu'on est toujours abandonné, qu'on voudrait bien compter sur les autres mais qu'ils se dérobent toujours, qu'on tente d'être écouté mais que c'est impossible, etc.
Celui qui est enfermé dans de telles convictions est tout autant geôlier que prisonnier. Non seulement elles limitent pour lui l'horizon des possibles - de ce qu'il perçoit comme de ce qu'il peut faire - mais, sans s'en rendre compte, il emprisonne l'autre dans ce qu'il lui reproche, bloquant ainsi les possibilités d'évolution. Bref, nous participons au problème que nous prétendons vouloir résoudre, ce qui ne nous empêche pas d'en souffrir ! Dès lors, y a-t-il une voie de sortie" ? M E
"En ces temps de crise et d'instabilité du couple, comment peut-on plaider pour une "stratégie du pire" ? C'est que le pire, en l'occurrence, peut avoir son utilité. La vie de bien des couples est ponctuée par des conflits répétés, mais si on les observe de près, on s'aperçoit qu'ils ont aussi une fonction : ils permettent aux deux partenaires de mieux coexister avec des croyances profondes qui les habitent, et dont ils n'arrivent pas à se ...

COUPLE ; CONFLIT ; SEXUALITE ; THERAPIE

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