La virginité féminine, que l’on croyait dépassée, désuète du moins en Occident et à l’exception des religieux (toutes confessions confondues), est aujourd’hui loin d’avoir perdu toute sa valeur. La virginité féminine garde, y compris dans notre société sexuellement libérée, une place symbolique que nous souhaitons questionner.
D’où les interrogations suivantes:
Qu’est-ce que la virginité ? Selon le dictionnaire Larousse, la virginité désigne l’état d'une personne qui n'a jamais eu de rapports sexuels. Il convient bien de souligner le fait donc qu’elle concernant autant les filles que les garçons ! Pourquoi alors la virginité semble-t-elle n’être qu’une problématique typiquement féminine ? Comment expliquer les pressions que subissent exclusivement les femmes en la matière ? N’existe-t-il pas une réelle injustice entre les hommes et les femmes face à la sacralisation exclusive de la virginité féminine ? Quelles fonctions a assuré la virginité pendant des siècles ? A-t-on à faire à une survivance de cette injonction à la virginité ou une permanence à travers l’histoire quelle que soit la religion?
La virginité constitue-t-elle le symbole partagé de l’ignorance des hommes et des femmes ?

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