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" L’accompagnement psychologique des personnes vivant un arrêt naturel de grossesse précoce est actuellement quasiment inexistant en France et n’est que très peu pensé.
Parce que rien n’est faux dans une fausse couche, parce que le vécu physique et psychologique est bien réel, parce que la grossesse l’était également même si elle n’était pas encore visible ou annoncée, parce que le deuil n’est pas moins violent.
Parce qu’une personne enceinte sur quatre sera confrontée à un arrêt naturel de grossesse précoce. Parce que tout cela ne doit pas se vivre dans l'indifférence de la
société.
Pour toutes ses raisons, il me semble indispensable d’améliorer la prise en charge psychologique des personnes.
Aussi, je propose dans cet écrit professionnel de fin de formation en conseil conjugal et familial de réfléchir à la question suivante : “En quoi l'intégration de CCF dans
les parcours de soin des personnes ayant vécu un arrêt naturel de grossesse précoce peut améliorer leur prise en charge globale ?”. "

Depuis 1975, date de la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse, le nombre d'avortements en France n'a jamais diminué, environ 200000 par an, alors que, dans le même temps, le recours à la contraception n'a cessé de progresser. Pourquoi ? Devenue maîtresse de la contraception, de la procréation, de l'éducation, la femme a, dans la douleur et par le sang versé, conquis au long des siècles une liberté qui va bien au-delà de la dissociation entre sexualité et maternité.
L'Eglise puis l'Etat n'ont cessé pendant vingt siècles d'arbitrer entre les droits de la femme et ceux de l'embryon, déplaçant le curseur de l'intérêt général et la reproduction de l'espèce, qui niaient les droits de la femme, vers l'intérêt individuel de la femme, qui est dans la toute- puissance, s'étant affranchie de l'homme et de l'enfant, ce dernier tantôt condamné, tantôt exigé.

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'Église catholique ne considérait pas un avortement fait avant le quarantième jour comme un homicide.
Depuis, la situation a changé et l'embryon est devenu le symbole de nombreuses crispations, à la fois scientifiques et religieuses. S'appuyant sur les dernières avancées de la biologie, Francis Kaplan tord le cou à de nombreuses idées largement répandues : non, l'embryon n'est pas un être vivant et humain en puissance puisqu'il dépend de sa mère pour se développer. Voici un essai qui remet les pendules à l'heure de la science et de l'épistémologie.

Sommaire :
* L'avortement, un homicide ?
* L'avortement, non-assistance à personne en danger ?
* L'embryon est-il un être humain ?
* L'embryon n'est pas un être vivant
* L'embryon, partie d'un être vivant
* L'embryon, être vivant et être humain en puissance
* Le développement de l'embryon
* L'enfant créé par l'amour de sa mère
* Le malaise provoqué par l'avortement
* Réduction à l'absurde
* Être suffisamment un être vivant ?
* Jusqu'à quand un avortement serait-il licite ?