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Documents  Sciences Po (Les Presses de) | enregistrements trouvés : 9

     

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V

- 264 p.
Cote : D 2 AMS

On entend rarement celles à qui ce livre donne la parole. Collégiennes, lycéennes ou jeunes actives, issues de milieux populaires, elles ont grandi et vivent dans la frange rurale de l'Hexagone. Celles qui travaillent ont le plus souvent un emploi au bas de l'échelle, quand bien même leur formation leur permettrait de prétendre à « mieux ». Lors d'une enquête menée dans les Deux-Sèvres, les Ardennes, la presqu'île de Crozon et le massif de la Chartreuse, Yaëlle Amsellem-Mainguy est allée à la rencontre de cette partie de la jeunesse a priori « sans problème » et pourtant largement concernée par les grandes évolutions économiques, sociales et politiques du pays. Les « filles du coin » lui ont raconté leur vie quotidienne, leurs relations familiales, leurs amours, les amitiés qui se font et se défont. Elles lui ont confié le poids de la réputation et de la respectabilité, la nécessité d'avoir du réseau et de savoir s'adapter face à l'éloignement des grandes villes et à la disparition des services de proximité. Elles lui ont décrit leur parcours scolaire, leurs rêves et leurs aspirations, et la question qui se pose à elles dès l'adolescence : partir ou rester ? Yaëlle Amsellem-Mainguy est sociologue, chargée de recherche à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), associée au Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS) et chercheuse associée à l'Institut national d'études démographiques (INED). Cet ouvrage est le prolongement d'une recherche réalisée et financée par l'INJEP.
On entend rarement celles à qui ce livre donne la parole. Collégiennes, lycéennes ou jeunes actives, issues de milieux populaires, elles ont grandi et vivent dans la frange rurale de l'Hexagone. Celles qui travaillent ont le plus souvent un emploi au bas de l'échelle, quand bien même leur formation leur permettrait de prétendre à « mieux ». Lors d'une enquête menée dans les Deux-Sèvres, les Ardennes, la presqu'île de Crozon et le massif de la ...

MILIEU RURAL ; ADOLESCENCE ; FILLE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; LOISIR ; TRAVAIL ; MILIEU SCOLAIRE ; AMITIE ; FAMILLE ; RELATION AMOUREUSE ; SEXUALITE

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- 153 p.
Cote : G 2.3 SEN

" La France serait-elle plus fraternelle qu'égalitaire ? La République a beau se proclamer une et indivisible, elle n'a cessé de classifier et de hiérarchiser les citoyen. ne. s depuis sa fondation. Qui reconnaît-elle comme frères et qui laisse-t-elle dans l'angle mort de l'égalité ? Pourquoi continue-t-elle à se définir à travers un mot, fraternité, qui charrie une conception excluante de la démocratie ? Répondre à ces questions et lever le tabou sur le péché originel d'une République fraternelle est indispensable pour expliquer la persistance contemporaine des inégalités.
Réjane Sénac analyse la façon dont la frontière entre frères et non-frères - femmes, non-binaires, non-blanc he s se redessine au lieu de disparaître. Alors que l'application du principe d'égalité reste inconditionnelle pour les uns, elle est associée à l'accomplissement de performances économiques et sociales pour les autres "
" La France serait-elle plus fraternelle qu'égalitaire ? La République a beau se proclamer une et indivisible, elle n'a cessé de classifier et de hiérarchiser les citoyen. ne. s depuis sa fondation. Qui reconnaît-elle comme frères et qui laisse-t-elle dans l'angle mort de l'égalité ? Pourquoi continue-t-elle à se définir à travers un mot, fraternité, qui charrie une conception excluante de la démocratie ? Répondre à ces questions et lever le ...

EGALITE DES SEXES ; EGALITE HOMME-FEMME ; FRANCE ; MIXITE ; INEGALITE HOMME-FEMME

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- 309 p.
Cote : C 6 DUR

" Un déguisement de princesse et un aspirateur pour les filles, un château fort et une voiture radiocommandée pour les garçons... On pourrait penser qu'un choix de jouets aussi stéréotypé appartiendrait au passé. Il n'en est rien. Une sexualisation de plus en plus marquée s'observe dans l'éducation comme dans tous les domaines de la vie sociale. Ces traitements différenciés ne sont pas systématiquement perçus comme des inégalités.
Ils sont justifiés par des croyances en des distinctions essentielles, d'ordre "naturel", entre femmes et hommes. Un ensemble de discours psychologisants, de normes et de symboles en découle, qui a des conséquences multiformes sur les rôles assignés à chacun et chacune. Alors que la notion de genre a été promue par les sociologues pour révéler les rapports de domination, l'invoquer à tout propos, qu'il s'agisse de féminiser la langue ou de prôner la parité, instille l'idée que femmes et hommes sont toujours, partout et avant tout, non des personnes uniques mais des prototypes de leur groupe de sexe. "
" Un déguisement de princesse et un aspirateur pour les filles, un château fort et une voiture radiocommandée pour les garçons... On pourrait penser qu'un choix de jouets aussi stéréotypé appartiendrait au passé. Il n'en est rien. Une sexualisation de plus en plus marquée s'observe dans l'éducation comme dans tous les domaines de la vie sociale. Ces traitements différenciés ne sont pas systématiquement perçus comme des inégalités.
Ils sont ...

GENRE ; STEREOTYPE ; ECOLE ; SOCIALISATION ; MIXITE ; BEAUTE ; SEXUALITE ; FAMILLE ; NATURALISME ; DOMINATION ; FEMINITE ; MOEURS

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- 284 p.
Cote : G 8 JOE

" Pendant deux ans, la sociologue Myriam Joël a recueilli les confidences de 80 détenues et 70 professionnels et bénévoles officiant en détention féminine. Son enquête rapporte une parole étonnamment libre sur un sujet frappé d'illégitimité et ignoré des sciences sociales : la sexualité en prison de femmes.Ouvrant la perspective bien au-delà de son objet, tour à tour émouvant, drôle, dérangeant, l'ouvrage montre que l’univers carcéral n’a rien d’un isolat spatial et temporel. Comme à l’extérieur de la prison, la sexualité s’y révèle tout à la fois clandestine, invisible, ostensible et rationalisée. Les détenues y sont soumises aux mêmes injonctions contradictoires que les femmes du monde dit libre : s’affranchir de la domination/violence masculine tout en se conformant strictement aux normes de genre. "
" Pendant deux ans, la sociologue Myriam Joël a recueilli les confidences de 80 détenues et 70 professionnels et bénévoles officiant en détention féminine. Son enquête rapporte une parole étonnamment libre sur un sujet frappé d'illégitimité et ignoré des sciences sociales : la sexualité en prison de femmes.Ouvrant la perspective bien au-delà de son objet, tour à tour émouvant, drôle, dérangeant, l'ouvrage montre que l’univers carcéral n’a rien ...

SEXUALITE ; FEMME ; SEXUALITE FEMININE ; PRISON ; FEMME ET PRISON ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; ENQUETE ; FRANCE ; TEMOIGNAGE

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- 157 p.
Cote : G 5 FRA

Toutes les femmes sont citoyennes, quelques femmes sont artistes. La citoyenne et l'artiste sont-elles les semblables des hommes ? Oui. Tout autant concernées par la politique et par l'art ? Oui. Au commencement de l'ère démocratique, initiée par la Révolution française, ces affirmations furent pourtant sources de débats et de polémiques : aux femmes la famille plutôt que la cité, la muse plutôt que le génie, arguaient bien des hommes qui n'étaient pas tous réactionnaires.
Deux cents ans après, nous en discutons encore. L'ouvrage revient sur les conséquences de ce moment fondateur. Il rend compte du travail sans fi n de la démonstration de l'égalité, dans une "démocratie exclusive" où chacun - donc chacune - peut théoriquement se voir individu, sujet, citoyen, créateur, un, une parmi tous et toutes. De Poulain de la Barre, philosophe du XVIIe siècle, à Jacques Rancière, penseur contemporain, avec Virginia Woolf comme avec Simone de Beauvoir, les textes réunis ici montrent à quel point ces questions demeurent essentielles pour la modernité : celle de la jouissance revendiquée, celle de la stratégie subversive, celle de la mesure de l'émancipation des femmes, celle du féminisme comme dérèglement de la tradition occidentale.
Toutes les femmes sont citoyennes, quelques femmes sont artistes. La citoyenne et l'artiste sont-elles les semblables des hommes ? Oui. Tout autant concernées par la politique et par l'art ? Oui. Au commencement de l'ère démocratique, initiée par la Révolution française, ces affirmations furent pourtant sources de débats et de polémiques : aux femmes la famille plutôt que la cité, la muse plutôt que le génie, arguaient bien des hommes qui ...

POLITIQUE ; EGALITE HOMME-FEMME ; DEMOCRATIE ; DOMINATION ; HISTOIRE ; FEMINISME

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y

- 215 p.
Cote : G 2.3 SEN

Que disent les usages contemporains de la parité et de la diversité, ainsi que les controverses sur la prétendue théorie du genre, du principe d'égalité à la française ? En quoi permettent-ils de comprendre la persistance des inégalités sociales et économiques malgré l'égalité proclamée dans le droit ? L'analyse croisée de rapports, de discours, de données quantitatives et d'enquêtes qualitatives montre qu'en transformant les facteurs d'exclusion puis de discrimination en facteurs d'inclusion, la promotion de la parité et de la diversité porte une égalité sous conditions de performance de la différence.
Les politiques d'inclusion au nom de la richesse des différences ne remettent en effet pas en cause le rôle central que joue la complémentarité sexuée et racialisée dans l'ordre politique. Elles l'utilisent au contraire comme une justification et une condition. En se réappropriant les approches critiques, en particulier féministes et postcoloniales, ces politiques contribuent au tournant néolibéral, allant jusqu'à marchandiser le principe d'égalité.
Afin que l'égalité retrouve une épaisseur politique, n'est-il pas temps de dénoncer cette ruse de la raison néolibérale qui consiste à la paralyser, voire à l'empoisonner, en l'exaltant ?
Que disent les usages contemporains de la parité et de la diversité, ainsi que les controverses sur la prétendue théorie du genre, du principe d'égalité à la française ? En quoi permettent-ils de comprendre la persistance des inégalités sociales et économiques malgré l'égalité proclamée dans le droit ? L'analyse croisée de rapports, de discours, de données quantitatives et d'enquêtes qualitatives montre qu'en transformant les facteurs d...

EGALITE HOMME-FEMME ; GENRE ; PARITE HOMME-FEMME ; FRANCE ; DISCRIMINATION

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- 259 p.
Cote : E 3 MEH

Dès la venue au monde, en 1982, du premier "bébé- éprouvette" français, d'intenses débats de société surgissent. La technique ne risque-t-elle pas de déshumaniser la naissance ? La parenté est-elle avant tout biologique ou d'abord sociale ? Les familles issues des laboratoires de la fertilité seront-elles des familles comme les autres ? Un long processus se met en marche, qui aboutit à l'adoption des lois de bioéthique en 1994.
En France, seuls les couples composés d'un homme et d'une femme vivant une relation stable seront admis, les dons de sperme ou d'ovocytes seront gratuits et anonymes, les mères porteuses interdites. Quinze ans plus tard, la loi est remise en chantier. Les moeurs ont évolué, la famille s'est diversifiée. Des enfants nés grâce à un donneur revendiquent le droit de connaître leurs origines.
La gestation pour autrui n'est pas éradiquée. Les familles homoparentales éclosent et demandent à être reconnues. La controverse renaît, et les politiques doutent. Cependant, contre toute attente, la loi est reconduite en l'état. Une synthèse inédite sur trente ans de débats publics et de décisions politiques autour d'un sujet de société révolutionné par les progrès scientifiques.
Dès la venue au monde, en 1982, du premier "bébé- éprouvette" français, d'intenses débats de société surgissent. La technique ne risque-t-elle pas de déshumaniser la naissance ? La parenté est-elle avant tout biologique ou d'abord sociale ? Les familles issues des laboratoires de la fertilité seront-elles des familles comme les autres ? Un long processus se met en marche, qui aboutit à l'adoption des lois de bioéthique en 1994.
En France, seuls ...

PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE ; DON D'OVULE ; DON DE SPERME ; MERE PORTEUSE ; FAMILLE ; HOMOPARENTALITÉ ; FILIATION ; BIOETHIQUE ; POLITIQUE ; FRANCE

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- 136 p.
Cote : G 5 MOS

Depuis les élections législatives de 1997, la France compte 10,2 % de femmes à l'Assemblée Nationale, ce qui est un progrès par rapport aux 6 % précédemment atteints et qui nous plaçaient au dernier rang de l'Union Européenne, avec la Grèce. Progrès limité puisque nous ne sommes à l'heure actuelle qu'à l'avant-dernier rang, bien loin derrière la Suède (40 %), ou encore l'Allemagne (26 %) ou l'Espagne (25 %). Cette situation a provoqué des réactions de nombreux mouvements de femmes qui, depuis le début des années quatre-vingt-dix, militent en faveur de l'instauration de la parité hommes-femmes dans toutes les assemblées élues. Cette revendication se traduit par des débats passionnés ; sur les moyens à mettre en œuvre (révision de la Constitution ou nouvelle loi électorale susceptible d'être rejetée par le Conseil constitutionnel), sur le fond même de l'exigence nouvellement inscrite sur l'agenda politique. Les antiparitaires s'opposent au nom de l'universalisme à des paritaires qui exigent que l'égalité formelle, figurant dans les textes, devienne une égalité réelle. La promesse de Lionel Jospin d'inscrire la parité dans la Constitution peut laisser prévoir de rudes affrontements.
Depuis les élections législatives de 1997, la France compte 10,2 % de femmes à l'Assemblée Nationale, ce qui est un progrès par rapport aux 6 % précédemment atteints et qui nous plaçaient au dernier rang de l'Union Européenne, avec la Grèce. Progrès limité puisque nous ne sommes à l'heure actuelle qu'à l'avant-dernier rang, bien loin derrière la Suède (40 %), ou encore l'Allemagne (26 %) ou l'Espagne (25 %). Cette situation a provoqué des ...

DROIT DE VOTE ; PARITE HOMME-FEMME ; LUTTE FEMINISTE ; ASPECT POLITIQUE ; POLITIQUE ; EGALITE DES SEXES ; EGALITE HOMME-FEMME

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- 324 p.
Cote : G 5 SIN

L'inclusion des femmes dans la République s'inscrit dans un long processus, encore inachevé.
Après les promesses de 1945, l'avènement de la Ve République en 1958 a signé leur mise hors jeu politique : divers traits institutionnels de ce régime hybride ont assuré aux hommes un quasi-monopole de la politique. Ecartées du Parlement et des assemblées élues, les femmes n'ont longtemps dû leur existence en politique qu'à la volonté présidentielle. Paradoxalement, il leur a été plus facile de gouverner que de représenter.
La rupture introduite par les lois dites de "parité", votées entre 1999 et 2007, n'a pas mis fin à l'hégémonie masculine au Parlement où les hommes siègent à plus de 80 % à l'Assemblée nationale et à plus de 75 % au Sénat. Mais, ministres ou secrétaires d'Etat, les femmes se sont en revanche taillé une place grandissante au gouvernement, prenant également le départ dans la course présidentielle. Alors que les Françaises et les Français se disent prêts à élire une femme à la tête de l'Etat, Mariette Sineau montre que le genre est plus que jamais une catégorie d'analyse utile et nous invite à repenser les rapports de pouvoir entre femmes et hommes dans la France du XXIe siècle.
L'inclusion des femmes dans la République s'inscrit dans un long processus, encore inachevé.
Après les promesses de 1945, l'avènement de la Ve République en 1958 a signé leur mise hors jeu politique : divers traits institutionnels de ce régime hybride ont assuré aux hommes un quasi-monopole de la politique. Ecartées du Parlement et des assemblées élues, les femmes n'ont longtemps dû leur existence en politique qu'à la volonté présidentielle. ...

FEMME ; POLITIQUE ; FRANCE ; DIFFERENCE DES SEXES ; PARITE HOMME-FEMME

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