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Après un précédent billet sur « L’interculturel au Québec… Et en France ? », le blog légothèque s'interroge sur les fondements théoriques du dialogue interculturel. " Qu’en est-il concrètement, lorsque la différence des cultures questionne notre rapport à la liberté des femmes ? Peut-on affirmer que l’égalité des sexes est devenue un élément culturel et politique partagé par toutes les cultures ? "
Cette interrogation était au cœur de la rencontre avec la sociologue Chahla Chafiq organisée à la bibliothèque municipale de l’Abbaye de Grenoble par le Planning Familial de l’Isère. Cette soirée-débat a été retranscrite par une adhérente du MFPF38. Rencontre réunissant une trentaine de personnes dont une majorité de femmes.

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On ne peut nier la part prise par les traditions religieuses dans l’inégalité entre les sexes. La marque d'une culture patriarcale est réelle dans le judaïsme, le christianisme et l'islam, religions du Livre et du Dieu unique, pensé au masculin. On la trouve dans l'interprétation des grands textes fondateurs, dans la méfiance à l'égard des femmes, dans le monopole masculin du pouvoir religieux et de l'accès au sacré. Pourtant des femmes ont pu accéder à des possibilités d'expression et d’action, dans un cadre religieux ou du fait de leur culture religieuse. Moniales musiciennes du Moyen-Age, religieuses missionnaires, aventurières de Dieu, supérieures de congrégations catholiques du 19e siècle aux réels pouvoirs, femmes protestantes engagées autour de 1900 dans le combat pour l'émancipation des femmes et, plus près de nous, théologiennes féministes revisitant la Bible : autant de situations, au fil des siècles, qui nuancent la vision critique du rôle des religions dans le « malheur des femmes », même si les paradoxes ne manquent pas -dans le monde catholique par exemple. Quant aux femmes qui se disent féministes et musulmanes, elles bousculent les représentations habituelles et témoignent d'une relation pleine de surprises entre femmes et religions. "

Sélection d'articles de presse sur 'l'affaire "Mila", cette jeune lycéenne scolarisée dans le Nord Isère et victime de cyber-harcèlement, d'attaques lesbophobes et sexistes, après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux où elle critique l'Islam.

Au sommaire :
* Communiqué du Comité Laïcité République "Pour Mila, pour le droit de critiquer toutes les religions"
* Communiqué de la Ligue 38 "La République doit protéger Mila"
* Communiqué de L'Union des familles laïques "Soutenons Mila !"
* Blog de Koala en colère sur médiapart " Médiapart : un féminisme très sélectif ?"
* "Mila, Iséroise de 16 ans, relance le débat sur la liberté de blasphémer... en France" / Placegrenet
* "Affaire Mila : il est bon que le parquet réaffirme une grande valeur constitutionnelle" / Libération
* "L'affaire Mila repose la question du droit au blasphème en France" / Le Monde
* "L'Obs est Mila" / L'Obs
* "De Charlie à Mila, le droit au blasphème" / Le Monde
* "L'affaire Mila offre l'occasion à la droite de lancer une offensive sur le régalien" / Le Monde
* "Mila, son droit au blasphème, tout ça, tout ça..." / Libération
* "Affaire Mila : on vous raconte l'histoire de cette lycéenne déscolarisée après avoir reçu des menaces de mort pour ses propos sur l'islam" / France TV info
* "D'une vidéo d'ado à l'affaire Mila" / Dauphiné Libéré
* "Les Français (très) partagés sur l'affaire Mila et le droit au blasphème / Nouvelobs.com
* "Pourquoi l'affaire Mila divise l'opinion" / Les Inrochuptibles
* "Affaire Mila : la société française divisée sur la critique des religions" / Libération
* "... Affaire Mila : défendre la jeune femme, le b.a.-ba d'un mouvement féministe" / L'express
* "Ce que révèle l'affaire Mila" / Libération
* "Affaire Mila : retour sur un emballement / Ce que révèle l'affaire Mila" / Libération
* Delphine Horvilleur "L'affaire Mila interroge : quel Dieu se vexerait d'être ainsi malmené ?" / Le Monde
* "Mila gate, une question de doigté" / Causette
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La notion d’islamophobie s’est diffusée dans l’espace public français depuis plusieurs années, mais sa définition demeure objet de débats. Plusieurs institutions et acteurs participent au processus de production de discours, dans les champs scientifiques, politiques et médiatiques, reflétant les questions politiques et idéologiques que l’utilisation de cette notion nouvelle soulève. L’objectif de cette réflexion est de proposer l’« étude d’un mot et de ses usages, au travers des différentes idées ou choses qu’il a pu exprimer » (Dufoix, 2011, p. 20).
Dans un premier temps, nous reviendrons sur l’histoire du mot islamophobie qui remonte au début du XXe siècle, et sa résurgence dans la période contemporaine. Nous présenterons ensuite une synthèse des tentatives de conceptualisation de l’islamophobie dans le champ scientifique. Nous analyserons enfin les travaux en français, moins nombreux, qui reflètent les enjeux d’un débat où se confrontent d’autres producteurs de discours, comme les journalistes et les militants, alors que les recherches empiriques sur cette question gagneraient à se multiplier.

" Depuis 2017, le Musée national de l’Éducation a entamé une réflexion sur la relation entre éducation et questionnements LGBTI+ , en partenariat avec le Centre LGBTI Normandie , le Refuge et l'association Laisse Bien Ta Gaiété. Cette exposition itinérante, conçue avec les partenaires associatifs et soutenue par la DILCRAH, vise à une meilleure connaissance de l'histoire des LGBTI+ du XIXème siècle à nos jours. Elle sert de support de médiation et de formation dans le cadre de la lutte contre les discriminations LGBTIphobes.

Les 8 panneaux abordent les thèmes suivants : définitions des termes principaux autour des questions de normes, d’identité de genre et d’homosexualité, homosexualité et société : des normes héritées de l’éducation religieuse, littérature et invisibilisation, discrimination et médicalisation, éducation à la procréation ou éducations aux sexualités, aborder les questions LGBTI+ en famille par la littérature jeunesse, lutter contre les LGBTIPhobies aujourd’hui et demain.

Disponible à la location auprès du Munéa, Rouen.

Niveau : Collège, Lycée, Enseignement post-Baccalauréat/formation Inspé. "

" Ce kit pédagogique, conçu par l'ISCRA-Méditerranée et coordonné par la Mission Intégration, Lutte contre les discriminations et Droits de l'Homme de la Direction de la Démocratie, des Citoyens et des Territoires de la Ville de Paris en 2013 est un support pédagogique pour l'animation d'ateliers autour des questions d'égalité et de discrimination.

Il comprend un jeu d'une cinquantaine de photos et une série de fiches pédagogiques.

Il s'agit de favoriser auprès de celles et ceux qui sont confrontés à une expérience discriminatoire une reconnaissance du "problème" des discriminations comme "problème individuel et public" alors qu'il est trop souvent considéré comme une fatalité insurmontable par celles et ceux qui le vivent.

Le postulat est que l'absence du reconnaissance du "problème" constitue le principal empêchement à la constitution de projets à la fois ambitieux et efficaces pour enrayer durablement les discriminations et construire une société véritablement égalitaire. "

Ce guide a été développé à l'intention des formateurs et éducateurs qui souhaitent organiser des ateliers ou une formation pour les jeunes, en particulier ceux qui forment les jeunes pairs éducateurs.
Le public cible auquel il s'adresse est constitué des personnes qui forment les jeunes pairs éducateurs ainsi que des jeunes pairs éducateurs ou éducatrices. Ce guide pourrait également être utile à d'autres formateurs, éducateurs, enseignants et professionnels travaillant avec les jeunes. Le guide part du principe que le lecteur est expérimenté en animation de groupes et en organisation d'ateliers et a des connaissances préalables dans les questions de santé et de droits sexuels et reproductifs (SDSR). Certaines ressources utiles pour diriger des séances d'éducation et de formation sont suggérées.

Sélection de cartes postales réalisée par des Conseillères Conjugales et Familiales de Grenoble afin d'être utilisée comme outils d'animation (photolangage).
"Exemple d'utilisation : les conseillères demandent à chaque personne du groupe de choisir une carte qui lui ressemble, puis d'expliquer pourquoi. Cela permet à chacun-e de se présenter."
Cette sélection est constituée de :
- cartes postales en noir et blanc
- cartes postales "reproductions de peintures"
- cartes postales diverses (paysages, monuments, personnages...)