Documents  BENGHOZI, Pierre | enregistrements trouvés : 4

Témoin de souffrances dans l'héritage généalogique ou dans le lien social, la honte est en jeu de façon latente ou manifeste dans les thérapies de couple ou de famille. À l'origine de nombreux troubles, elle se dévoile dans des scénarios multiples. Crises et ruptures sont souvent à l'origine de son dévoilement. Conçu par des auteurs de différents pays, ce numéro interroge la honte et ses processus de transmission ainsi que ses implications thérapeutiques.
Au somaire :
-Introduction. Entretien avec Serge Tisseron et Vincent de Gaulejac à propos de leurs travaux sur la honte
-Le scénario généalogique porte-la-Honte
-Indices de honte et dispositif psychothérapeutique
-Être ou avoir la honte ?
-L’atelier « L’Air de famille » : un espace, un temps,une mise en oeuvre de la représentation des liens pour un génogramme en mouvement
-Les difficultés scolaires et leurs résonances sur l’enfant et sa famille
-Transmission, honte et mémoire dans l’histoire familiale des disparus du régime militaire brésilien
-Le terrorisme en Algérie : entre honte et trauma
-Entre honte et invention d’une honorabilité alternative : les Golden Boys de Médine
-Pour conclure. La honte, traumatisme ou sens moral ?
ET AUSSI…
-Le complexe du Cheval de Troie
-La participation du père à la naissance, regard dans l’après-coup de la séparation
-De la trace au matériau psychique. Utilisation de l’outil photo pour une confirmation et une affirmation du moi
NOTES DE LECTURE

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La rencontre d'une génération avec la suivante se pose souvent en termes de confrontations. Dès son arrivée, l'enfant, cet étranger familier, ce bébé de chair et de besoins qui n'est plus un enfant imaginaire, se doit d’être adopté... S’il devient souvent le centre de toutes les attentions et des bonheurs, il désorganise aussi les liens conjugaux et familiaux, et peut parfois devenir persécuteur. Peur de nos enfants ? Avec cette question comme fil directeur, cliniciens, chercheurs et philosophe explorent ce que suscitent, dans les familles, le nourrisson, l'enfant handicapé, l'enfant violent, l’adolescent aux conduites limites, ou encore les situations où les parents vieillissants réclament du soin.

L’adoption est une filiation particulière qui réinterroge les configurations familiales et en particulier leur rapport aux processus de filiation et d’affiliation. Ces processus peuvent être abordés de différentes manières. L’angle de l’attachement permet d’appréhender la constitution du lien et les modalités de son ancrage. Le point de vue identificatoire met au travail les liaisons intersubjectives et les processus d’introjection des objets externes.
Penser l’adoption est une gageure, tant nous pouvons être débordés par les émotions et les projections qu’elle suscite. Il est toujours aussi frappant de constater à quel point l’adoption peut susciter des réactions d’admiration, de haine, d’envie...
L’adoption est un double abandon : abandon d’un enfant et abandon par un couple d’un non-enfant. La revue Dialogue tente de relever ce pari de faire se rencontrer des théories, des projections, des affects, des histoires... différentes.