Documents  France Télévision | enregistrements trouvés : 6

Série animée éducative qui s'adresse aux enfants victimes ou témoins de violences afin de les sensibiliser à l'importance de la parole.
La série suit le quotidien de 4 enfants d'une dizaine d'années qui dialoguent autour des violences sexuelles, psychologiques ou physiques par l'intermédiaire d'un jeu vidéo.

Intitulés des épisodes :
• S1 E1 : La douche
• S1 E2 : Les claques
• S1 E3 : Les caresses
• S1 E4 : Les insultes
• S1 E5 : L’humiliation
• S1 E6 : Les câlins
• S1 E7 : Les images
• S1 E8 : Le racket
• S1 E9 : Le cyber-harcèlement
• S E10 : L’intimité
• S1 E11 : Les coups
• S1 E12 : Le baissé de pantalon
• S1 E12 : Les corvées

Public : 7-12 ans

"Que signifie « transgenre » ?
Quand un bébé naît avec un vagin, on dit que c'est une fille... Et s'il naît avec un pénis, on dit que c'est un garçon. Jusqu'ici c'est facile, mais pour une personne transgenre, c'est un peu plus compliqué.
Voici un exemple : un garçon transgenre est né avec un sexe de fille. Il est considéré comme une fille, mais en grandissant, il ressent qu'il n'est pas dans le « bon corps ». Pour s'adapter, il va peut-être se mettre à porter des vêtements de garçon et à prendre des médicaments, pour modifier son corps, petit à petit. Plus tard, il se fera peut-être opérer pour changer de sexe.
Les transgenres face aux discriminations
Environ 15 000 personnes sont transgenres en France. Elles souffrent souvent de discriminations : elles n'ont pas les mêmes droits que les filles et les garçons et sont souvent moquées ou insultées.
De nombreuses personnes ne comprennent pas ce que l'on appelle l'identité sexuelle. C'est ce que vous, vous ressentez, si vous vous sentez fille ou garçon. Et ce n'est pas forcément lié à votre sexe biologique, ou à celui qui est inscrit sur votre carte d'identité. "

EMC niveau 5ème

Septembre 2014. Un bébé conçu grâce à une greffe d’utérus voit le jour en Suède. Si la naissance de Vincent est une première mondiale, elle est surtout le fruit d’une prouesse chirurgicale inédite menée par l’équipe de Mats Brännström, de l’université de Göteborg : la transplantation utérine. Cet exploit médical redonne espoir aux femmes nées sans utérus ou privées de cet organe à la suite d’un cancer ou d’un accident. « Ce qui nous manque, c’est le nid pour pouvoir accueillir nos enfants. Toutes sortes d’infertilités sont réglées, mais pas la nôtre. Pour nous, on n’a pas de solution, si ce n’est l’adoption », regrette Mélanie Antigny. Atteinte du syndrome MRKH, qui touche une femme sur cinq mille dans le monde, Mélanie est née sans utérus. Elle espère maintenant pouvoir faire un jour l’expérience de la maternité. Ce geste encore expérimental – seules onze patientes ont été transplantées – va-t-il devenir une routine ?
Ce documentaire est suivi d'un débat dans le cadre de l'émission "le monde en face", animé par Marina Carrère d'Encausse. Sont invités : le professeur Israël Nisand et le professeur Nelly Achour-Frydman.

Les pieds dans l’eau, sur l’île de Noirmoutier, des garçons et des filles âgés de 9 à 13 ans s’interrogent sur l’amour, la sexualité, la puberté. D'Amour à Zizi, en passant par la Drague ou la Famille, les réalisateurs Irvin Anneix et Floriane Davin les font débattre.
Au seuil de l'adolescence, ils se posent des questions sur leur corps qui change, le premier baiser, les différences entre les garçons et les filles, et les sentiments qui vont avec...

Intitulés des séquences :
*A qui confier mes secrets ? (1:23)
*C’est comment un zizi ? (2:56)
*C’est important la tendresse (2:07)
*C’est quoi la puberté ? (2:24)
*C’est quoi un garçon, et une fille ? (1:59)
*Ca fait comment d’embrasser ? (1:53)
*Ça se passe comment la première fois ? (2:38)
*Ça veut dire quoi être homosexuel ? (3:16)
*Comment je serai plus tard (1:26)
*Comment on drague ? (2:24)
*Comment on fait les bébés ? (2:56)
*Comment on sait qu’on est amoureux ? (2:22)
*Comment on se quitte ? (2:02)
*Et le romantisme (2:52)
*On peut tout regarder à la télé (3:31)
*Pour moi le mariage c’est… (2:23)

A l’instar des garçons, les jeunes filles des cités usent d’un langage très codé, volontiers agressif et vulgaire. Signe d’appartenance et de connivence, il est aussi un moyen de tenir les autres en respect, à commencer par les garçons. Mais, en abordant l’âge adulte et la vie professionnelle, elles aspirent à en changer, à assumer leur féminité. De la chrysalide des garçons manqués sortent des jeunes femmes dynamiques et ambitieuses.
Interrogées par Hélène Milano, les adolescentes de Seine-Saint-Denis et des quartiers Nord de Marseille témoignent d’un rapport difficile au français qu’on parle en classe. Il n’est ni la langue parlée dans leurs familles, ni celle de la rue. Naviguant entre ces différents codes, beaucoup ressentent de la difficulté à s’exprimer. Certaines trouvent dans le théâtre ou le journal intime des moyens de surmonter ce handicap. Si, dans la rue, elles parlent (et parfois cognent) comme les garçons, c’est que dans ce monde brutal, il vaut mieux, expliquent-elles, inspirer la peur. Etre une fille, sans cesse exposée au risque d’être agressée, calomniée et déshonorée, est une malédiction. A la puberté, elles tendent à cacher leurs formes, à éviter les garçons et à copier leur agressivité machiste. Mais à mesure qu’elles mûrissent, sans contester l’ordre patriarcal, elles affirment d’autres valeurs : liberté d’être soi-même, douceur et même, quoique le sujet reste tabou, amour.