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Le groupe de travail "Contraception Masculine" du Collège de la Médecine Générale a réalisé une plaquette d'information sur "La Contraception masculine".
L'objectif de ce support est de "promouvoir les médecins généralistes comme acteur.trices de premier plan de l’offre et du développement de la contraception masculine en France.
Moyens :
- Diffuser les méthodes de contraception masculine aux médecins généralistes
- Présenter l’état actuel des travaux de recherche et de développement de contraception masculine aux médecins généralistes
Développer l’implication des chercheurs en soins primaires dans la recherche sur la contraception masculine et faire le lien avec les équipes de recherches européennes sur le sujet.
Apporter une expertise et une vision prospective auprès des tutelles sur le sujet de la contraception masculine en France. "

" Lorsqu'une femme, ou un couple, utilise convenablement sa stratégie contraceptive, le niveau d'efficacité mesuré par les études cliniques "en situation réelle d'utilisation" est appelée "efficacité pratique".
Le niveau d'efficacité "théorique" est, quant à lui, mesuré avec des études cliniques en situation expérimentale où la femme/couple est suivie de très près, bénéficiant ainsi d'un "coaching" contraceptif inexistant en situation réelle d'utilisation. Ce coaching contraceptif biaise le résultat d'efficacité obtenu (vers le haut).
C'est la raison pour laquelle, en consultation, il est plus juste de présenter les chiffres d'efficacité pratique.
Et dans la mesure où ces risques sont présentés de manière annuelle, il est très important d'inscrire ce risque dans le temps. C'est à dire dans la période durant laquelle la femme/le couple souhaite éviter une grossesse. En effet, avec une contraception d'efficacité pratique moyenne (comme la pilule), le risque d'échec contraceptif n'est pas le même si on souhaite éviter une grossesse pendant 2 ans (17,2% avec l'exemple de la pilule), ou pendant 10 ans (61,1% avec l'exemple de la pilule).
Toute personne devrait avoir connaissance du niveau de risque de grossesse qu'elle encourt avec sa stratégie contraceptive. Sinon, comment pourrait-on penser que son choix contraceptif est éclairé ? "
Le docteur Alan Charissou a créé, avec l'aide de personnes férues de mathématiques/probabilités, un calculateur/comparateur qui vous permettra de donner la probabilité exacte d'échec contraceptif en fonction de la stratégie choisie et de la durée pendant laquelle une grossesse souhaite être évitée. Il permet de comparer deux stratégies contraceptives.

Première version proposée sur Google Drive en 2020
Deuxième édition co-financée par le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle

" Etude observationnelle rétrospective portant sur l’efficacité des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses (IVG) sur des grossesses précoces, réalisées sur 3 centres d’orthogénie entre janvier 2017 et juin 2022. Objectifs : L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l’efficacité et la sûreté des IVG médicamenteuses sur des grossesses précoces, réalisées durant la période de l’étude. En 2020, 220 000 IVG ont été enregistrées en France, chiffre stable depuis plusieurs années. Autorisées jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée, par voie médicamenteuse ou instrumentale, les IVG peuvent être pratiquées dans les établissements de santé, dans les centres de planification ou certains cabinets médicaux de ville pour la méthode médicamenteuse. Depuis avril 2021, en raison de la crise sanitaire, l’IVG par méthode médicamenteuse est réalisable jusqu’à 9 SA en établissement ou à domicile. La méthode consiste en la prise d’un antiprogestérone (mifépristone), puis 24 à 48 h après une prostaglandine (misoprostol). Par ailleurs, la suppression du délai de réflexion d’une semaine avant la réalisation d’une IVG a entraîné des demandes d’IVG pour des grossesses plus précoces et a probablement augmenté les situations d’IVG sur grossesse de localisation indéterminée. Ces GLI correspondent dans la plupart des cas à une grossesse intra-utérine (GIU) à un stade précoce mais peuvent aussi correspondre à une grossesse non évolutive ou encore à une grossesse extra-utérine (GEU). Méthodes : Pour répondre aux objectifs de l’étude, nous avons conçu une étude descriptive observationnelle rétrospective multicentrique. L’étude a été menée dans les centres d’orthogénie du CHU de Grenoble, du GHM et au Planning Familial de Grenoble, pour des IVG médicamenteuses réalisées entre janvier 2017 et juin 2022. Le critère de jugement principal est défini comme étant le taux de succès de l’IVG médicamenteuse, le succès étant défini comme l’obtention d’un avortement complet n’ayant pas nécessité d’intervention chirurgicale. Les critères de jugement secondaire sont les facteurs de risque d’échecs d’IVG et le taux de grossesse extra-utérine. Résultats : Cette étude menée sur 165 femmes et incluant 143 patientes a permis de mettre en évidence un taux de réussite de l’IVG de 90,21%, un taux de grossesses intra-utérines évolutives de 2,8%, un taux de grossesses extra-utérines de 3,5%, un taux de rétention trophoblastiques de 3,5%. Le taux de femmes perdues de vue est de 7,6%. Les facteurs prédictifs d’échec mis en évidence de manière statistiquement significatif sont le tabac chez la patiente, la gestité. L’étude montre qu’une IVG réalisée avec un taux de hCG inférieur à 1000 UI/L a plus de risque de donner une grossesse évolutive. Conclusion : Bien que la réalisation d’IVG sur grossesse précoce reste une pratique marginale, il semble intéressant que des recommandations nationales soient définies pour rassurer, d’une part les professionnels de santé et ainsi favoriser l’utilisation de cette pratique, et d’autre part, les patientes sur la sécurité de ces IVG. Cette étude sur les facteurs de risques des IVG sur grossesse précoce peut permettre d’aider les professionnels à adapter au mieux les informations à donner aux patientes ainsi que la surveillance de l’efficacité en post-abortum. La réalisation d’une analyse avec un échantillon plus large pourrait permettre d’affiner les résultats obtenus en y intégrant éventuellement une évaluation du vécu de l’IVG sur grossesse précoce. "

" A ce jour, encore de très nombreuses grossesses non désirées sont à dénombrer. La majorité des moyens de contraception sont aujourd’hui féminins, tandis que pour les hommes, il n’en existe officiellement que trois : le retrait, le préservatif et la vasectomie.
Pourtant, dans les années 90, plusieurs études ont démontré l’efficacité contraceptive de l’augmentation de la température testiculaire. Les hommes sont de plus en plus impliqués dans le partage de la contraception. Des alternatives, non encore reconnus comme dispositifs médicaux, ont vu le jour depuis quelques années et sont en vente libre sur Internet. Cependant, le corps médical n’est pas formé pour accompagner ces hommes désireux de se contracepter par la méthode thermique. Une consultation au planning familial de Saint-Pierre a donc été créée en ce sens. "

Objectifs
Etudier l’efficacité contraceptive et les effets secondaires de la Contraception Masculine Thermique (CMT).

" Votre jeune navigue en pleine puberté et ses hormones sont « dans le tapis » ?
Changements corporels et biologiques, infections transmissibles sexuellement et par le sang, méthodes de contraception, relations amoureuses et sociales, identité sexuelle, consentement, réalités socionumériques. On SEXplique ça vous aide à aborder sans malaise toutes les questions liées à sa sexualité.
En toute franchise et ouverture d'esprit, les autrices partagent avec vous confidences d'ados, conseils de pros, pistes de réflexion et d'intervention. Leur approche décomplexée et inclusive vous aidera à mieux comprendre votre jeune et à le responsabiliser afin que sa vie sexuelle soit aussi saine et positive que possible.
Facilitez-vous la vie et laissez-les vous SEXpliquer tout ça, pour renforcer encore le lien qui vous unit à votre descendance parfois récalcitrante ! "

Le livre propose en annexes :
- un tableau comparatif des méthodes contraceptives
un tableau résumé des méthodes de contraception d'urgence
- un tableau résumé des IST

La série de films « Comment se débarrasser des clichés et des idées reçues » se décline en 5 films :
1) La contraception une histoire de filles ?
2) Ma contraception, qui la choisit ?
3) La contraception, ça marche ou ça ne marche pas ?
4) La contraception, ça craint ?
5) La contraception ça coupe l’envie ?
Pour chacun de ces supports, une fiche pédagogique est disponible.

L'objectif de ces outils est de partir des idées reçues des jeunes, de les faire réfléchir, évoluer et de les rendre plus autonomes sur la contraception.

En effet :
• Peu d’informations circulent sur les possibilités contraceptives pour les garçons et peu de lieux sont identifiés par et pour les garçons pour parler contraception et sexualité.
• Le choix contraceptif est conditionné en partie par les modes d’informations.
• L’accès à la contraception féminine est très médicalisé en France
• Beaucoup d’informations circulent sur les contraceptions dites « naturelles » ; A cela s’ajoute la défiance envers les contraceptions médicales, notamment des hormones.

Cette troisème vidéo "La contraception ça marche ou ça marche pas ?" permet :
• Apprendre à différencier les fausses informations des vraies.
• Savoir s’informer sur l’efficacité des méthodes contraceptives
• Faire la différence entre l’efficacité théorique et celle dans la vie quotidienne

Elle fait partie de la série "Comment se débarrasser des clichés et des idées reçues".


La série de films « Comment se débarrasser des clichés et des idées reçues » se décline en 5 films :
1) La contraception une histoire de filles ?
2) Ma contraception, qui la choisit ?
3) La contraception, ça marche ou ça ne marche pas ?
4) La contraception, ça craint ?
5) La contraception ça coupe l’envie ?

L'objectif de ces outils est de partir des idées reçues des jeunes, de les faire réfléchir, évoluer et de les rendre plus autonomes sur la contraception.

En effet :
• Peu d’informations circulent sur les possibilités contraceptives pour les garçons et peu de lieux sont identifiés par et pour les garçons pour parler contraception et sexualité.
• Le choix contraceptif est conditionné en partie par les modes d’informations.
• L’accès à la contraception féminine est très médicalisé en France
• Beaucoup d’informations circulent sur les contraceptions dites « naturelles » ; A cela s’ajoute la défiance envers les contraceptions médicales, notamment des hormones.